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Plan d’action national pour la prévention et la lutte contre la pauvreté
Le gouvernement a adopté, en décembre 2025, son premier Plan d’action national pour la prévention et la lutte contre la pauvreté.
Ce plan, qui est coordonné par le Ministère de la Famille, des Solidarités, du Vivre ensemble et de l’Accueil, propose une approche globale qui prend en compte les multiples facettes de la pauvreté, avec un objectif clair : améliorer durablement les conditions de vie des personnes concernées.
Le plan est le fruit d’un travail collectif : il a été élaboré après une large consultation de la société civile, des partenaires sociaux, des chambres professionnelles, des institutions des droits de l’Homme, et surtout, des personnes directement touchées par la pauvreté. Le LISER a également accompagné la démarche pour garantir des analyses solides et des choix fondés sur des données fiables.
Le plan comprend au total 27 objectifs et 106 actions, répartis en huit chapitres thématiques, à mettre en œuvre à court, moyen et long terme afin de prévenir et lutter efficacement contre la pauvreté :
- Accès aux droits et aux services sociaux (lutte contre le non-recours)
- Aides et prestations sociales
- Logement et énergie
- Santé et sécurité sociale
- Education et enfance
- Formation continue et apprentissage tout au long de la vie
- Activation et emploi
- Cohésion sociale.
Le plan est doté d’une gouvernance claire, avec un comité interministériel et d’un groupe de suivi, composé entre autres d’acteurs de la société civile. L’implication directe des personnes ayant une expérience de pauvreté est au cœur de la démarche, garantissant une approche fondée sur la dignité et l’expérience vécue.
Afin d’assurer une gouvernance efficace, il est également indispensable de s’appuyer sur des évaluations, analyses et données factuelles et des éléments chiffrés fiables. Le plan définit ainsi clairement les rôles et responsabilités des divers ministères concernés. La mise en place d’indicateurs et d’échéances pour chaque action permet d’assurer un suivi rigoureux du plan.
Le plan est évolutif : il pourra être adapté en fonction de nouveaux besoins, des retours des partenaires ou de l’avancement des actions. Au bout de cinq ans, une évaluation externe sera effectuée.